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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 14:18

Les Abous CIMG0917

Après une bonne nuit et un bon petit déjeuner, un dernier petit tour dans la ville.

                                                                                                                                                                                                    
magasin Fomboni PA090852



Le lèche-vitrine est légèrement différent
de ce qu'on a l'habitude de voir, notamment pour un magasin d'informatique, photos, tirages...






avion Mohéli CIMG0911

Puis direction aéroport tout proche pour le retour à Mayotte, dans le même avion de 17 places.

On a failli laisser Georges et Nono à Mohéli, non pas parce qu'ils s'y plaisaient bien, mais malgré la confirmation ils n'étaient pas sur la liste des passagers. Après maintes discussions, ils ont fini par embarquer, ouf !


aeroport-Fomboni-PA090856.jpg



aeroport-FomboniPA090862.jpg







Les cases sont pratiquement sur le bord de la piste.
Il faut dire que le trafic ne doit pas être très gênant.





Au revoir Mohéli, l'île nature. Ce séjour nous a tellement emballés que nous projetons déjà d'y revenir pour passer quelques jours au calme.
Mohéli vue d'avion PA050764
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 14:00

 

Moheli, retour à Fomboni



rue IOuallah MGP3451
Après ce délicieux repas, nous faisons une promenade digestive dans le village, pour faire des photos de ses cases typiques.


banga-IMGP3450.jpg
rues Ouallah IMGP3445




banga-IMGP3440.jpg






Les enfants sortent de partout pour se faire prendre . Difficile de photographier une maison sans avoir un visage d'enfant.


fillettesOuallah IMGP3529




Sur la plage nous avons discuté avec un habitant qui nous disait avoir construit le gîte tout seul, sauf qu'il n'indiquait pas qu'il avait reçu une aide de la communauté européenne. En même temps, il nous propose de nous vendre  du poivre, des clous de girofles et de la vanille.

girofle-a-secher.jpg

Nous faisons donc le plein et rechargeons les valises dans le Toyota car c'est le moment du retour vers Fomboni. Re-virages, re- nids d'autruche que Fathiou évite avec une dextérité digne d'un Sébastien Loeb.
plage-Moheli-PA050767.jpgFathiou quitte un moment la route principale pour nous montrer la plus grande plage de l'île où les Mohéliens se rassemblent pour fêter la nouvelle année. On se croit à l'arrivée de Paris-Dakar, et on franchit la ligne d'arrivée en tête.

PA070789.jpg


Bercés par le tanguage du Toyota mais réveillés régulièrement par sa chute dans un trou inévitable, nous arrivons le soir pour reprendrre possession de notre gîte à l'auberge les Abou ( sans s).
Langoustes.jpg







Là, une surprise nous attend avec un plateau de langoustes grillées monumental. Par contre, il faudra se contenter de l'eau pour l'accompagner car pas de vin blanc dans la cave à vin. A la rigueur de la bière ou du coca cola (beurk!).











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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 18:15
SEJOUR A MOHELI

panormi-ouallah.jpg

Vers quatre à cinq heures du matin, nous sommes réveillés par des bruits de tam-tam lointains et des cris et des chants . La cérémonie dure bien une heure, et se termine sur la plage - c'est Georges qui nous a raconté car,  insomniaque, il s'est levé et est allé voir. Il s'agissait d'une cérémonie d'exorcisme, une femme était possédée par des Djins, esprits malfaisants qui vous gouvernent " à l'insu de votre plein gré". Nous avons retrouvé les reliefs de la cérémonie sur la plage , paniers tressés qui devaient contenir les vêtements de la personne et qui ont été abandonnés dans la mer purificatrice.


mangrove-IMGP3527.jpgAprès le déjeuner, départ  par la mangrove pour Ouallah I, le village originel mais submergé régulièrement, il a été partiellement abandonné par les habitants qui se sont installés à Ouallah II. Nous récupérons un autre guide qui nous emmène dans la forêt pour découvrir les fameuses roussettes de Livingston.


foret_lux.jpg


Deux heures de marche au travers d'une forêt luxuriante qui paraît sauvage mais en réalité est totalement cultivée et entretenue. L'exemple même de la forêt vivrière.


camaron-IMGP3506.jpg









Là, notre guide nous fait découvrir l'abre à raffia, le giroflier, le caféier, les plantes médicinales, il pêche un camaron (grosse crevette des ruisseaux) avec un bois à l'extrémité duquel il a confectionné un lasso minuscule avec un brin de fibre de coco. 



Foret-livingston-IMGP3497.jpgPendant notre périple nous avons oublié le conseil du guide du routard et c'est jambes nues que nous progressions. Véritable aubaine pour les moustiques qui à chaque arrêt se jetaient sur ces jambes offertes. Les sangsues s'invitaient également au festin , mais elles nettement moins gênantes. Leur morsure est absolument indolore et la plaie est absolument saine et cicratise instantanément.  Donc nous continuons notre progression en nous flagellant les jambes avec des feuilles.


roussettes-Livingston-IMGP3485.jpgAu bout de deux heures notre guide nous montre le faît des arbres gigantesques, et on a du mal à voir les roussettes jusqu'à ce qu'une puis deux  s'envolent. Nous ne sommes pas du tout impressionnés par ces animaux qui font normalement plus de un mètre d'envergure, mais vus  à un distance de quelque trente ou quarante mètres, on ne se rend pas bien compte. L'animal est entièrement noir, les roussettes de mayotte ont le corps roux, voire jaune. Nous sommes un peu déçus car le spectacle n'est pas à la mesure de l'effort fourni. Heureusement la forêt est magnifique.


foret-livingston-IMGP3499.jpg




Descente pour le retour. Nono en a un peu marre et lorsque notre guide nous propose d'aller voir un lac  et une cascade, Nono et Georges choisissent de rentrer.


IMGP3519.jpg

Nous repartons avec notre guide vers cette cascade qui nous offre un bon raffraichissement, mais il est vrai que nous en avons plein les godasses. Nous nous baignons sous la cascade, puis le maillot en guise de chapeau, nous rentrons à Ouallah II. Pendant toute la balade, notre guide au camaron n'a pas cessé de nous demander notre adresse ou  de l'emmener avec nous, le rêve mahorais est décidément très ancré. Il n'est malheureusement pas le seul, et ils n'ont aucune conscience des difficultés auxquelles ils s'exposent à partir dans cette aventure dangereuse et souvent vouée à l'échec. Alors que Mohéli, sans être un paradis les nourrit. Mayotte ne peut pas leur offrir les richesses naturelles dont ils disposent ici . L'une a naturellement compris la notion de durable, l'autre a dilapidé ses ressources.

 

le menu


Retour au gîte où un délicieux repas nous attend. Au menu, ragout de coq, thon entier grillé,
ailes de poulet grillées, bananes frites, manioc, et salade de tomate, papaye et galette de pain.


Ouallah restau IMGP3425

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 18:00

Itsamia CIMG0963
Itsamia CIMG0961Le lendemain matin, réveil  par le ressac de la mer montante. Georges a piqué directement une tête dès le réveil. Nous, on a pas osé.
Petit déjeuner à base de café pour les uns et thé pour les autres et gateau préparé par Aïcha à base de farine de manioc, sucre et riz. Ca tient au corps pour le voyage.

guides PA060782


Après avoir acheté quelques souvenirs à l'association, T shirt et porte clefs, nous voila repartis pour Nioumachoua et Laka Lodge ( mais ce n'est pas là que nous séjourneront).



Nioumachua PA070793

Laka Lodge est un hôtel dans un parc arboré, entretenu par une armée de jardiniers , mais qui laissent proliférer une peste végétale qui envahit et étouffe les végétaux indgènes. Elle  produit  des grappes de fleurs roses mauves, tapisse le sol comme du chiendent, et grimpe partout. Fred le dit au jardinier qui aussitôt s'emploie à arracher cette plante. On la retrouve à Mayotte,(photo du cimetière) et à la Réunion, c'est un véritable fléau écologique.


Nioumachoua IMGP3414

Nioumachua ilots PA070794A Nioumachoua, nous prenons une barque de pêcheur pour un ilôt en face de Laka Lodge. Soleil de plomb, le lagon nous invite à la visite. Pour Georges et notre guide, c'est presqu'une première. En tout cas pour notre guide qui n'avait jamais mis la tête sous l'eau.  Equipé de masque et tuba, c'est avec un peu de recul qu'il se met à l'eau. Je le prends par le bras et l'entraîne vers les coraux. Au bout de cinq minutes, il n'y a plus moyen de lui faire lever la tête.




plongée PA070801
L'eau est particulièrement cristaline,  les coraux comme les poissons sont les mêmes qu'à Mayotte mais on s'émerveille à chaque fois , quand bien même le spectacle est souvent identique.
Nous passons trop de temps sur l'île, notre pêcheur -pilote passe le sien à dormir. Après le pique nique pris sur place, nous pensions reprendre la barque et partir à la recherche des baleines et autres cétacés qui sont légion autour de ces îlots  mais rien à faire, pas moyen de le réveiller. En revanche, en nous promenant en arrière de la plage, nos avons découvert une ancienne construction envahie par la végétation. Abdulatuf nous explique alors qu'il s'agit d'une mosquée car les malades de la lèpre étaient isolés sur cet ilôt et ils s'étaient totalement organisés pour y vivre totalement en marge de leur village en face. La mosquée,  comporte une nef de 1,5 x 2,5 avec deux alcôves latérales dans lesquelles les femmes pouvaient prier, la nef étant réservée aux hommes.

Nioumachua CIMG0968


Nous reprenons le chemin du retour, direction Ouallah 2, fin de notre périple routier, après ce sont des pistes qui rejoignent Miringoni. La boucle est bouclée.



Ouallah 2 chambres IMGP3422



Nous prenons possession de nos cases faites de mur de bambous et cloison de raffia tressé. Notre chambre dispose d'une salle de toilette, tandis que Georges et Nono devront se satisfaire des douches communes. Le gite a été construit  avec des aides de la communauté européenne.


rue-IOuallah-MGP3451.jpg

Petit tour de reconnaissance dans le village situé en hauteur, organisé autour d'une place où les hommes se rassemblent pour palabrer, jouer au mraha, aux dominos ou aux cartes ; Toujours beaucoup d'animation autour de ces petits groupes.
foot-balleur-IMGP3436.jpg



Plus loin, un jeune jongle avec son ballon de foot et est très fier de nous montrer ce qu'il sait faire. Il doit nous prendre pour des sélectionneurs sans doute.

mama-chapeau-IMGP3458.jpg










Un ado nous entraîne chez sa grand-mère qui fait des chapeaux. Accueil chaleureux.


cuisine-Aicha-IMGP3468.jpgLe repas est préparé par Aïcha, éclairée par une lampe vacillante - l'électricité est produite par des panneaux solaires et quand il n'y a plus de réserve, par un groupe electrogène poussif. Il lui prend d'ailleurs la bonne idée de tomber en panne. Mais Fathiou notre chauffeur, aussi  excellent mécano,  remet le groupe rapidement en service.




IMGP3463coucher de soleil à Ouallah


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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 17:02
SEJOUR A MOHELI


MOHELI_3940.jpg
Deuxième jour, mais avant de relater notre visite de Mirigoni,il a fallu dépanner- je vous le donne en mille- la roue remplacée par notre chauffeur. Deux heures pour remplacer la chambre à air pourtant toute neuve, mais que le monteur de la veille avait pincée dans la jante.




garage CIMG0928


On en a profité pour faire quelques photos d'ambiance, de gosses et de la fameuse Névada surchargée.
Ensuite il faut faire le plein d'essence car la route est longue et il n'y a pas de pompiste . On s'arrête donc devant une cahute en tôle, et un homme sort un bidon, un entonnoir et un chiffon pour filtrer l'essence et remplit notre réservoir.

garage 2 CIMG0930

Et c'est parti pour trois heures de route chahutée, percée de nids d'autruche, moyenne prévisible 5 à  15 Km/h.
Deuxième jour donc, Miringoni où nous rencontrons notre guide Abdoulatuf professeur d'histoire sans emploi et qui gagne sa vie à guider, cultiver ses terres et à élever des cabris. Il est très fier de nous montrer les réalisations dans son village et notamment le barrage construit par des allemands et qui apporte l'électricité au village.



plage-Miringoni-IMGP3366.jpg



On a parlé également d'érosion due à l'océan qui grignote petit à petit la ville. Il n'y a plus de sable sur la plage devant le village et les défenses deviennent bien désuètes.




Pendant ce temps, le repas se préparait, et c'est vers trois heures de l'après midi qu'on s'est mis à table chez notre hôte. On a attendu un peu car  le canard a mis un certain temps à mourir et à cuire.


fillette IMGP3374

s Miringoni


Nous en avons profité pour visiter le village où nous avons eu un accueil des plus agréables, des gens souriants, des enfants autour de nous qui ne peuvent pas s'écarter de l'objectif de l'appareil photo et rencontré un maçon,




veillard IMG 3948
et un personnage de quelque 80 ans qui regrettait que la France l'ait oublié au niveau de la reconnaissance de la patrie pour laquelle il s'est battu. Ce blog réveillera-t-il  peut être la conscience nationale?
La commune possède un dispensaire, et pour ceux qui veulent y séjourner, l'association locale a construit deux gites  sur les hauteurs du village. Adresse à retenir. Le cadre est magnifique même si le confort du gîte est un peu spartiate avec le stricte nécessaire.

Vers 17 heures , départ  pour Itsimia de l'autre côté de l'île. Et comme la route ne boucle pas, nous sommes obligés de revenir sur nos pas.
On charge les ustensiles de cuisine, le guide et Aïcha, la femme de Fathioudine notre pilote, et entassés à 7 dans le 4x4, nous voila repartis pour trois heures minimum de route. et quelle route !

Miringoni IMGP3384Les paysages sont magnifiques

paysage cocotiersIMG 3949

lac IMG 3958











Sur la route, on fait un petit détour par le lac  Dziani Boundouni, lac de cratère, véritable réserve naturelle d'oiseau.







Nous arrivons  à Itsamia vers 21 heures, il fait nuit noire,  le ciel est magnifique, pas pollué par les lumières, les étoiles semblent si proches qu'on tend les bras pour les toucher. Il est trop tôt pour voir les tortues
pondre aussi, en attendant, nous visitons le centre de l'association qui nous présente le travail engagé en matière de protection de l'environnement.
Chambre-Itsamia-MOHELIP3404.jpgOn prend possession de nos bungalows construits directement sur la plage et gérés par l'association qui s'occupe de la protection des tortues. Pas d'électricité, les bougies sont allumées.  Un repas à base de salade de tomate, oeufs durs, salade et papaye rapée, bananes grillées, riz et viande ou poisson est rapidement préparé par Aîcha, et vers 23 heures, un guide  expert dans la vie des tortues,  nous amène après 15 minutes de marche dans le noir total sur la plage où elles viennent
pondre.

tortue IMG 3962En chemin, une tortue retourne vers la mer, elle s'est fourvoyée dans les rochers et sa masse l'empêche d'avancer vers son milieu naturel. On souffre pour elle.  Dans le silence, notre guide repère les lieux et nous appelle lorsqu'une tortue a commencé sa ponte.
 




MOHELI_3975.jpg





A partir de ce moment, on peut approcher, parler, photographier, le processus étant engagé, plus rien ne peut l'arrêter,
elle pleure quand elle pond.



ponte tortue IMG 3969


Au bout d'une heure, nous laissons là notre tortue avec un brin de compassion pour le terrible effort qu'elle a du produire pour pondre ses 150 oeufs desquels ne survivront qu'une ou deux petites tortues qui reviendront reproduire le cycle de la vie dans 10 ou 15 ans.



ponte tortueIMG 3964


ponte-CIMG0956.jpg











Nous rejoignons nos cases la tête remplie d'images et d'émotion.

La case est spartiate, sans eau et sans électricité . Pour la toilette, un grand bac rempli d'eau avec une casserole pour puiser l'eau et se laver. Surtout à ne pas boire.

moustiquaire CIMG0962
Le lit, matelas directement posé sur les traverses, est toutefois pourvu d'une moustiquaire, indispensable ici aussi.

Nous nous endormons avec le bercement de la mer.

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 17:43
SEJOUR A MOHELI

MOHELIP3418.jpg
Après seulement 40 minutes de vol dans un avion d'air Comores de 17 places et un survol de Mayotte par un temps très clair, et laissé au passage Anjouan sous l'aile droite, on découvre la plus petite des quatre îles
des Comores, Mohéli aussi surnommée "l'île nature".


aeroport1.jpgOn atterrit sur l'aéroport international de Bandar es Salam à Mohéli et comme nous sommes des étrangers, il faut passer par le service d'immigration et obtenir un visa. On est guidé par un agent qui nous fait entrer dans une pièce obscure meublée d'un seul bureau derrière lequel est assis un agent tout ce qu'il y a de plus officiel et qui nous indique une chaise pour nous asseoir devant lui. Sur le bureau, un ordinateur , différents appareils, dont une caméra  ou un appareil photo lui même connecté à l'ordinateur. Nous comprenons à l'usage qu'il s'agit d'un appareil anthropométrique, permettant d'établir notre visa. 
Photo numérique, empreinte digitale numérique, signature numérique, pouf pouf et le visa sort de la machine sur un autocollant qui est aussitôt apposé sur le passeport. Une vraie carte d'identité. Etonnant dans ce pays où de toutes les façons, on entre et sort de l'aéroport par les clôtures inexistantes.
Après ces formalités qui ont quand même duré une bonne heure, nous avons récupéré nos bagages et sommes sortis. Là, notre guide nous attendait devant son magnifique 4x4 Toyota( conduite à droite, véhicule acheté à Dubaï). Tout de suite, je me suis inquiété de l'état des pneus et surtout de l'avant droit qui était usé à la corde. Le guide m'a alors assuré qu'il devait le remplacer dès qu'il nous aura déposé à l'auberge des Abous.

Auberge-Fomboni-CIMG0919.jpgNous sommes accueillis à l'auberge par Stéphane qui  a concocté notre séjour dans l'île. Nous prenons possession de notre chambre dans un bungalow rose très agréable.  L'auberge en comporte trois à double chambre , chacun porte le nom d'une des îles des Comores. Comme il se doit nous sommes dans celui appelé Maoré.






Nous finissons la matinée à visiter à pied Fonboni, la capitale qui se trouve à 15 minutes de marche.
banga sur maisonFonboni, petite ville construite le long d'une grande rue, avec des anciens bâtiments qui abritent les services administratifs et autour, des espaces construits de nouvelles maisons en béton ( en parapins) et des maisons traditionnelles en terre. La gendarmerie est très curieuse avec ses bâtiments sans toit. En dehors de cette rue principale, c'est un dédale de ruelles et de constructions en terre comme les bangas de Mayotte mais bien alignés.
Il y a quand même une poste, une banque où l'on peut échanger les euros en francs comoriens, un euro vaut 491 FC. Mais l'euro est parfaitement accepté en dehors des pièces jaunes.

R5.jpg
La circulation n'est pas dense, beaucoup de déplacements se font à pied, en motos chinoises monocylindre de 125 cm3 curieusement très silencieuses. Les voitures sont très vieilles, rafistolées de partout à l'exemple de c
ette R5 dont les durites sans doute jugées inutiles ont été colmatées par des bougies, un simple chiffon sert de filtre à air.


pickup-toyo.jpg

Les voitures croulent sous les charges telles ce pick-up toyota dont le chassis fait un drôle d'angle avec l'habitacle ou ce taxi Névada d'un autre âge dans lequel on a compté pas moins de douze personnes sans compter les bagages.
Pour la petite histoire, nous avons retrouvé ce taxi sur la route de Miringoni, en pleine brousse en panne d'eau de refroidissement.

nevada IMG 3946
L'après midi, nous prenons les vélos et partons visiter un peu plus loin la ville. Nous nous arrêtons devant le terrain de football et sommes ausssitôt entourés par les enfants et les jeunes que nos vélos intéressaient. Un jeune un peu plus hardi, nous interpelle un peu agressivement, nous disant que nous sommes des tueurs parce qu'on a mis des machines dans la mer pour tuer les gens dans les kwassas, même qu'ils les ont vues à la télé. Nous avons vainement tenter d'expliquer que les kwassas n'avaient besoin de personnes pour couler ( 40 dans une barque de 7 mètres, ça ne résiste pas bien longtemps quand la mer est formée), mais c'est peine perdue, et comme le ton monte gentiment, on s'esquive tout aussi gentiment.

banga-pecheurs.jpg


Nous quittons la rue principale et rejoignons la plage en traversant un village de bangas en terre. Quelques visages curieux sortent de l'embrasure des portes, nous arrivons sur la plage avec le village des pêcheurs.

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